Ce n'est pas un endroit avec goût... pour une connaissance. « PV -> Abygaelle Stradford»

Devenir fou ? Quand on commence à voir des fourmis et des scarabées se promenner sur le sol, qu'autre fois ont ne voyaient pas . C'est parce que tout va mal, mes prunelles rivés sur la seule issue. D'où on m'a fait entrer pour que j'arrive dans cette cellule. Calme dans mon coin. À fixer sans vraiment vouloir regarder, dans mes pensées. Songeant, dans les plus profondes abysses. Une question se pose. Que faire ? Et quel jour sommes-nous. Les minutes, n'existe plus, l'heure non plus, les secondes encore moins. J'ignore à peu près tout. Heureusement, je me souviens de mon identité. Mais encore pour combiens de temps ? Suis-je pris ici le reste de ma vie ? Je suppose, mais néanmoins le fait que j'ai passé la moitier de ma vie dans ses cellules noséabondes, m'a rendu un peu habitué. Mais, ses soupires d'écoeurement ne cesse pas. J'observe les autres parfois, ils agissent pas toujours pareille. Mais, un seul rire risque de m'énerver. Comment peut-on rire en une situation pareille... je n'ai jamais compris. Me relevant en tournant en rond, sous plusieurs regards qui se tournent vers moi. Ah qu'est-ce que vous fixez comme ça, marmonnais-je... impossible de vivre, dans un tel espace. Silence, les secondes s'écoulent, telle que des goûtes d'eaux qui tombent à leur rythme dans un vase. Un vase sans fond. Même si je l'ignore, les secondes avançent. Quand va-t-elle s'ouvrir cette porte, et ses gardes qui vont me conduire là-bas, à la cour... pour ce qu'on appelle '' une récréation''. On ne fait que s'emmerder, rien à faire. Rien à fabriquer quelque chose qui servira à blesser. Frôlant les murs de ma cellule, silencieux. Aucune voix, aucun bruit. On aurait pu entendre le vent souffler tendrement... mais ce n'est pas le cas. J'entend quelques bruits au fond, des cris autant furieux que de paroles. Quand va-t-elle s'ouvrir cette porte bon sang, dis-je faiblement. Je lance quelques regards froids, à ceux qui ôsent me défier du regard. Puis, observant Canvas. Mon pauvre chien ennuyé, endormit contre l'un des murs. Soupirant, j'apperçois alors quelques gardes se diriger vers ceux qui ont l'autorisation de sortir. Enfin, la porte s'ouvrant devant mes yeux je me précipite à l'extérieur. Mais, faut-il toujours qu'un garde nous rattrapes. En lançant un '' Hey '', me faisant diriger vers la porte que j'attendais depuis un bon moment à voir, avant d'être relâché. Dans cette cour. Puis allant m'asseoir, dans un coin, je profite un moment. Pour observer les alentours, que je vois souvent. Autrement, moi je ne me tient avec pas grand monde. Quelques salut par là un autre par là, une accolade. Bon premièrement, je ne fais d'accolade à personne... et je ne fais confiance à personne (sauf à moi bien sur). Dans mes pensées pendant un moment puis... un bruit me tire de nouveaux de mes pensées. Un peu encore fatigué de cette nuit, paisible ? Non pas du tout, ni paisible, ni confortable. Que de merde. C'est qui l'idiot qui à inventer les cellules ?

Invité

Impatiente, c'est le mot, ouais, j’attends de sortir d'ici, de voir un bout de ciel, même si il est gris, peu m'importe. La séance en cellule d'isolement à bien faillis me rendre folle, ce garde à finit par s'endormir, et moi j'ai tourné en rond, comme une bête en cage, ce que je suis par ailleurs.
J'espère aussi un peu que l'homme du réfectoire soit là pour que je finisse de lui casser le bras, ah non, c'est vrai j'ai décidé d'être sage.
Sage, moi sage, quel plant B foireux Aby! Mais faute de mieux, je vais me concentré dessus, ça me fera quelque chose à quoi penser.
Comment ce comporte une jeune fille "bien"? Aucune idée!
Pendant ce temps là, j'entends les cellules autour de moi s'ouvrir, puis enfin la mienne, et la j'attends sagement le garde qui doit m'accompagner, le pauvre, je n'aimerais pas être a sa place, m'enfin bon, c'ets leur travail...
Il me prend par le bras, ils sont toujours plus doux avec les femmes, comme si ce n'était pas de notre faute si nous étions là. C'est autant de ma faute que les autres prisonnier, mais c'est un bon point, c'ets toujours plus facile quand ils ont moins de prise pour s'échapper. Mais je ne rêve pas, s’échapper d'ici, c'est impossible.
Il finit par me lâcher une fois dans la cour avec un sourire et un petit : "Amuse toi bien..."
Comme si j'allais m'amuser avec une bande de tolar sans cerveau qui pour la plus part sont des violeurs.
Tuer, c'est euphorisant, torturer aussi mais violer? C'est quoi cette manie de porc de violer les femmes hein! Ils devraient s'en prendre a des femmes à leur niveau. A des femmes qui savent se défendre, ca me ferais déjà un peu plus rire, de les voir se faire démolir par une filles d'ici. J'en connais quelques une, je dois avouer qu'elles me plaisent dans leurs genre, toute aussi dur les unes que les autres.
Mais pas moi, moi je ne dois pas me faire remarquer encore une fois comme dans le réfectoire, enfin ça ne m'empêchera pas de casser les dents au premier qui s'approche de moi.
Je m'assis par terre dans un coin de la cour, regardant les autres en groupe, ça non plus je ne le comprend pas, quel plaisir à trainer avec des gens d'ici, ils sont tous plus bas les uns que les autres, en les observant tu peu remarquer pour quoi ils ont été emprisonner ici, ceux qui ont une tête de rats c'ets tous des tueurs psychopathes, les gros bras ils font du braquage de banque, ouais, c'ets ceux qui sont le moins intelligent je pense, avec leurs air de béats.
Puis ils y'a les sombres, ceux que je préfère, ceux dont on ne peu rien deviner ceus dont il est difficile de savoir ce qu'ils ont faits.
Moi est-ce que ça se vois ce que j'ai fais? Une petite blonde aux yeux bleu qui n'a plus accès au noir pour se maquiller et qui ressemble à une poupée de porcelaine?
Est-ce qu'on peu deviner pour quoi je suis là?
J'espère pas, je préfère garder l'effet de surprise au moment ou je me déciderais à attaquer.
En attendant, il faudrait que je réfléchisse à un plant, ouais, a un Plant A si possible, pas un autre plant foireux.
Je passe mes bras autour de mes genoux, ramenés contre ma poitrine, continuant d'observer les gens autour de moi, sans un mot.
Oui, je suis comme un serpent, j'observe avant d'attaquer, c'ets vicieux, mais sympathique, je crois que je préfère retourner en isolement, au moins tout est calme, et je n'ai pas à supporter tout ces gens.
Qui se ressemble s'assemble? Non je ne crois pas, ou alors je ne leur ressemble pas, m'assembler à eux me dégoute, et ca se voit sur mon visage.
Je craque mes doigts pour me détendre un peu et profiter du peu de vent frais qu'on peu avoir dans cette cour lugubre.
C'est la que je remarquais un garçon, enfin un homme, puisque il à l'ai aussi vieux que moi à peu près, ou alors fait-il plus vieux que son âge.
Je reste l'observer un moment la tête penchée, je déteste qu'on me fasse ca, mais je ne me gêne pas pour le faire aux autres, on apprends pleins de chose en faisant ca quand on sais y voir.

Mes prunelles brunes, ne cherchaient pas à s'enfuir du paysage qui se dessinait entre les grilles. Relevant lentement le regard, silencieux comme à mon habitude. Fidèle à moi même. Regardant les quelques silhouettes au loin, évitant leurs regard. Solitaire, dans mon coin. À penser un peu, à ce que je devrais faire... pour sortir d'ici. Même si c'est impossible, comme dit les gardes. Encore là, faut-il vraiment les croires ? Ce sont des menteurs, tout comme moi... ou peut-être pas. J'ignore. Plusieurs minutes se sont écoulés. Avant que une silhouette, quitte un petit groupe d'environs de cinq et six. Et rôde autour du pot, avant de venir se positionner devant moi. Avec un air peu charmant. Relevant le regard vers celui-ci qui semblait attendre une réaction. Il fut déçu ? Hum, je ne sais pas. Et je m'en fiche. Il semblait bien grand, plus grand que moi. Mais, les grandeur ne font pas des plus petits des perdants. Haha, non... vraiment pas. Me relevant pour lui faire un regard questionneux. Avant d'essayer de continuer mon chemin en allant ailleurs. Mais ce fut une main qui se cramponna à mon uniforme, qui me fit retenir où j'étais.
« Hn... qu'est-ce tu veux ? »
« Mon paquet de clopes...»
« J'en ai pas. »
« T'a ceux que tu m'as volé hier »
« Tu te trompes de personne »

Et ce fut une longue discution, avant que je réagisse avec un sourire qui énervait tant les autres. En croisant mes bras contre mon uniforme. Avant qu'il relâche, écoeuré de défier mes mots. Un ricannement discret, puis je repris mon coin en m'assisant. Il croyait vraiment que j'allais lui rendre, soupirais-je en marmonnant seul dans mon coin. D'une voix discrète. Il avait toujours ses bruits dans la cour au loin qui m'agaçait. Aucune chance d'avoir la paix, ça parle tout le temps. Comment une personne peut avoir autant de choses à dire... laissant mon coude sur mon genoux pour reposer mon menton sur le bout de ma paume de main. Sillonant un trajet de mes yeux sur le sol, tout était ennuyeux aujourd'hui... rien à faire non plus, parler ça ne m'interesse pas. Personne est intéressant. Bref, chaque discution que j'ai entendu ne semblait pas vraiment entrainante. Je tournais le regard vers un sifflotement, me demandant qui était l'ennuyé qui sifflotait. Retournant le regard vers le paysage... on se dit qu'ensuite, que la lecture n'était pas si mal. Que se promenner non plus. Bien mieux que rester cloué au sol à fixer les autres soit s'ennuyé ou bavarder. Si j'aurais compté tout mes soupires en une journée, ça en ferait beaucoup mais en une semaine... je ne veux même pas imaginer la quantité.

Mais il faut toujours quelque chose pour nous déranger dans nos pensées. Un simple regard qui nous fixes... une jeune femme de mon âge je dirais. À la chevelure blonde. Croisant son regard un moment je laissa un regard questionneux en rajoutant un simple mot. De ma voix habituelle.
« Quoi ? »

Invité

J'écoutais attentivement l'altercation entre les deux hommes, espérant qu'il y'aurait un peu d'action, mais non, l'homme je j'observais depuis tout à l'heure est si calme, comme si rien ne pouvait le déstabiliser, enfin il me semblait ainsi, mais si il était là assis dans la même cour de la plus affreuse prison du pays, c'est que sans doute, parfois il devait lui aussi perdre son calme.
Mais j'admire le fait qu'il est tenu tête à cet autre homme, sans vouloir lui arracher la tête, moi si quelqu'un avec chopé le truc informe qui me sert d'uniforme, il n'aurait plus de doigts en ce moment même, ils seraient sois tous cassé, sois arraché et dégoulinant de sang par terre.
Ces clopes, je suis sur que c'ets lui qui les as, d'ailleurs, si il en a, je lui échangerais bien une contre n'importe quoi!
Les meufs de ma cellule ne fument pas, et ca m'énerve au plus haut poing, car je n'ai personne à qui en piquer, et ca fais bien longtemps que je n'ai pas fumer. Il me reste pas mal de came cachée dans un endroit ou les gardes ne pense pas à regarder.
Mais ça, je la garde pour moi, un jour ou je serais vraiment à cran.
Je l'observe se rassoir toujours aussi calme, fixant par terre, il semble réfléchir. Peut-être à la même chose que moi, sans doute même d'ailleurs, cette chose à la quelle on pense tous, s'échapper, s'échapper pour ne plus revenir.
Je partirais loin d'ici, très loin même. Plus jamais je ne veux revenir ici.
« Quoi ? »
Quoi.... Juste "quoi "prononcé d'une voix plate et sans intérêt, mais qu'est ce qu'il à ce gars, je veux bien que ça sois chiant d'être ici, mais quand même! C’est pas pour ça qu'il faut être plat.
Je continue de l'observer un moment et de le détailler de la tête au pieds, le faisant attendre un peu pour avoir ma réponse.
Je passe lentement mon regard sur lui, de ses chaussures à son visage, que je détail de loin aussi, car de là ou je suis, je ne peu pas voir les détails de son visage.
De ce que je vois, il n'a pas l'air trop moche, plutôt bien proportionné, le seul problème, c'ets que je fais pas ami ami avec les autres prisonniers, enfin j'évite, c'est pas mon truc de parler du dernier mec qui est mort bouffé par les chiens par ce qu'il à essayé de s'échapper d'ici.
Mais je pourrais faire une exception, mais à mon avis, ca ne va pas plus l'enchanter de parler que moi, je crois qui lui aussi préfère se taire.
Je répondis avec un sourire en coin.
-Rien!
Puis je me levais mine de rien, marchant près du mur, laissant ma main trainer sur celui-ci dérrière moi, les yeux fermés pour profiter un peu du vent, du peu de vent qu'on peu avoir par jour pendant ces poses, ces "récrées"
Un mec me barrait le passage
-Dégage grognais-je.
ce qu'il fit tout de suite, décidément, je ne suis pas faite pour être une fille sage, j'ai besoin de tout contrôler, et décidément certains prisonniers je me demande bien comment ils ont fait pour en arriver là, ils sont si soumis.
En même temps, je dois faire un peu peur, un peu à la The Ring, avec mes cheveux longs et blonds presque blanc et lisses devant mon visage blafard à force d'être enfermée.
Je me rapprochais avec lenteur de l'homme que je regardais, continuant de longer les murs, la main dessus, comme si j'avais peur de tomber.
Ce qui n’est pas le cas, je ne tombe jamais.
Je finis par gagner le petit coin ou est installé l'homme.
-Je viens te tenir compagnie dans ton silence
Je ne lui demandais pas si je pouvais, de toute façon c'était comme ça, je ne partirais pas, je m'imposais simplement.
Je m'assis près de lui, les genoux dans les bras, fixant un point devant moi.

Elle semble vouloir me détailler de la tête au pied. Une raison de plus que je ne l'ai jamais vue. Bref, peut-être quelques fois. Mais pas au point de vraiment la voir. Relevant largement le regard, ennuyé d'observer ce paysage et cette prison qui me tient hors de la liberté. De quoi être furieux, mais ça ne servira à rien de toute façon. Lorsqu'on rentre, on ne sort plus d'après plusieurs prisonniers. Allait-elle me répondre ? J'ignore, ce n'est que le temps qui me le dira. Il faut aussi rajouter, que je ne passais pas ce temps à toujours la fixer. Non parfois, je la regardais du coin de l'oeil, ou croisant son regard. Mais, je ne suis pas quelqu'un qui aime fixer les autres. Je déteste apporter l'attention vers moi, on dirait que si on fixe quelqu'un ici... tout peux nous arriver. C'est fou. Redevenant silencieux, comme à mon image. Ce n'était pas ma journée, à longer ce qui nous empêchais de nous enfuirs. Cette inconnue qui m'observait, un peu éloignée d'où j'étais. Avait enfin répondu quelque chose, j'aurais cru qu'elle n'aurait jamais rien dit. Mais, bien des choses peuvent nous surprendres parfois. On ignore toujours ça, mais bref...
-Rien!

Un simple '' rien ''. Bien simple et comprennable. Mais, je me doûtais de cette réponse, peut-être fixait-elle au loin ce qui faisait en sorte que notre regard se croisait si souvent. Je n'aurais jamais de réponses à cette question. Elle fit mine de rien en se levant, méfiant je la suivais du regard par le coin de l'oeil. Dans cette prison, il faut toujours s'attendre à tout. Je n'ai pas envie d'en retenir une leçon comme la dernière fois, pensais-je. Cette jeune femme, marchait près du mur, à même laisser sa main glisser soigneusement derrière elle. C'est lorsqu'un homme vint bloquer son passage, que sa voix m'interpella un peu. Mais, ce qui avait suivit m'avait légèrement surpris. D'un mot qui se faisait entendre par un '' dégage '' qui sonnait à l'oreille assez vif, et l'homme s'en alla aussi vite que la parole retentit. Comme un esclave, soumis, aux ordres. La réaction de l'homme, ne m'avait gère enchanté, sans le vouloir je mordis ma lèvre inférieur. Se qui me réveillait totalement à se que je songeais en tournant mon regard ailleurs. D'un regard noir perçent je la fixais désormais, elle se dirigeait bien vers moi ? Aucune chance, je ne deviendrais pas soumis... si c'est pour ça. Elle continuait tout de même à longer les murs, d'une main qui longeait aussi contre le mur. Mon petit coin calme, changeais aussitôt d'atmosphère lorsqu'elle arriva. Levant mon regard, en suivant chacun de ses gestes. Encore méfiant face à cette personne.
-Je viens te tenir compagnie dans ton silence

Il est rare que quelqu'un me tienne compagnie. Étrange, songeais-je. Quelques bruits que causaient le vent, me fit relever finalement le regard. Mais, aussitôt fait je redirigeais le regard vers elle. Puis en quelques mouvements, elle était assise. D'une mannière bien connue. Silencieux pour un moment, j'acceptais finalement de rompre ce silence, que je détestais tant. Ces cris, ces souffrances, où étaient partit toutes ses choses commune à ma vie... ces sons, que j'adorais tant. Et que j'aimerais entendre de nouveaux...
« As-tu une raison pour venir me voir... ? »

Invité

J'arrêtais de le fixer pour me concentrer sur le paysage un moment, tout est gris, tout est terne, on dirais ces vielles photos d'avant guerre, ces choses en noir et blanc, dont ne ressort que la froideur du paysage et en contraste la chaleur des sourire sur les visage des gens.
Sourire...Sourire, ça fais longtemps que je n'ai pas vu quelqu'un sourire, ça même très longtemps. Depuis qu e 'ai quitté ma sœur sans doute, la seule qui osait sourire devant moi, la seule qui n'avait pas peur de moi, pourtant elle aurait du.
Ho oui, elle aurait du, comme tout le monde, pas de cadeau pour elle non plus.
Le silence qui trône dans ce coin de la cour est plutôt appréciable, mais si il y fait plus froid qu’ailleurs, allez savoir pour quoi, moi je n'en sais absolument rien.
Peut-être est-ce lui qui dégage cette froideur? De toute façon j'allais bientôt le savoir.
« As-tu une raison pour venir me voir... ? »
Je ne m'attendais pas à ce qu'il me parle,qu'il brise le silence, enfin pas tout de suite, sa voix me fit tressaillir légèrement, c'était un sursaut presque imperceptible, mais si il était observateur il avait du le remarquer.
Oui, il avait surement du le remarquer, je n'ai pas l'habitude de parler aux hommes d'ici, je m'en méfie comme le pire des fléaux, encore les femmes, ca va a peu près, je sais que je peu toujours leurs tenir tête, mais les hommes sont plus imprévisible.
Je laissais un gros temps encore, un temps de blanc, ou j'écoutais seulement le vent souffler dans mes oreilles et faire voler mes cheveux, les emmêlant sans pitié.
Je n'aime pas répondre tout suite, j'aime faire attendre, le silence c'est sacré.
-Non, aucune.
Je ne savais pas qu'il fallait une raison précise pour venir partager le silence des gens.
Pour quoi étais-je venue le voir?
Pour me sentir moins seule? Peut-être...
Par-ce qu'il m'intriguait surtout, oui, c'était la raison principale de ma venue ici, fallait-il lui dire? Bien oui, pour-quoi lui cacherais-je ca.
Tout au pire ça lui déplaira, mais ca ne changera rien pour moi, il m'intrigue, il m'intrigue, je n'y peu strictement rien moi!
-En faite, tu m'intrigue.
Je fais toujours des phrases courtes, économes, en énergie comme en temps, c'ets comme ca, je ne parle pas beaucoup, je n’ai jamais parlé beaucoup.
Je sais qu'il me regarde, alors je ne tourne pas les yeux vers lui, je continue de fixer l'horizon sans en dire plus sur ce que je pense.
Parfois, je revois ma psy, qui commençait à s'énerver a passer des séances de deux heures entière avec moi, sans que je ne décroche un mot.
Enfin si, juste un, un jolis gros mot qui la désigne parfaitement, ca c'ets certain.
Salope, oui, c'est le seul mot qui sortait de ma boche a cette époque.
Et encore, j'avais des amis avec qui parler un peu, maintenant, c'ets le vide intersidéral, ca résonne dans ma tête parfois tellement je suis seul, mais ca personne ne le sait...
J'attends sa réaction, que je guète du coin de l’œil, sans vraiment le montrer.

Ma vie ne correspondait plus à ce qu'elle était avant. Comme une brindille sec dans l'herbe qu'on arrache. On avait ôsé m'enlever la moitier, et puis maintenant on ne se gênait plus à m'enlever la partie manquante. '' Ma vraie vie ''. Enfermé, dans cette ignoble prison, au air plus que démoniaque, à nous faires grogner à voir qu'on doit rentrer dans une cellule minuscule. L'air qui était si bonne à respirer, ne devient que toxic dans nos pensées. Tout s'effrondre, aucune espérance, aucune chance. On ne sait pas au début, on croit pouvoir échappé aux griffes des bons. Mais, finalement c'est nous qui se trompent. Oui, peut-être est-ce que on se sur-estime un peu trop ? J'entend ma respiration faible, où on devrait même tendre l'oreille à l'entendre. Mon regard qui ne démontrait aucune joie face à tout ça, balayant autant de la gauche à la droite. Pourquoi en faire toujours plus ? Pourquoi être méfiant, si on va rester le reste de nos jours ici. Mais, il ne faut tout de même pas abandonner. Qui dit qu'il n'y a pas de chance ? Personne ne l'a dit encore, personne ne l'a vécu non plus. Laissant mon regard ailleurs un instant, piquant vers le ciel. Un moment, plongé dans des pensées qui vont jusqu'aux abysses. Traçant faiblement sur le sol une ligne, à la recherche de réponses à toutes mes questions. Qui ne seront sans doûte, jamais résolue. Elle marquait le silence, pour me répondre à mes questions habituelles. Ce n'était pas la première fois que je demandais, cette question lorsqu'on venait visité mon petit coin. Habituellement, toujours une cause. Ses voix, énervante qui vous emmerdes à entendre. À vous fâchez, à vous rendres incontrôlabe parfois. Pourquoi voulait-elle partager se silence funeste avec ma compagnie, il y avait des gens bien moins ennuyeux dans le coin. Incomprennable, oui je ne comprend pas. Regardant, ces silhouettes inconnues au loin. Se sentant seul au monde un instant, mais sans se sentir mal. Si nous sommes seul ? Eh bien, on peut décider quel chemin prendre. Personne pour nous arrêter. Personne pour nous blesser. Cette trajectoire que j'avais emprunté, avait-elle était une mauvaise décision. Je crois, j'aurais pu bien gagner une belle vie avec une charmante famille. Comme disait l'un des gardes à mon arriver.

Mais, personne ne me comprend. Personne ne sait. Personne me connait parfaitement. Mieux vous taires, ça ne vous feras pas de mal de vous taires un par un. Ramennant le regard vers elle, sans parler, ni réaction. Seulement, un regard. Le temps avançait sans aucune réponse, seulement une réaction. Une réaction que j'avais déjà vue chez d'autre. Un petit sursaut, il fallait dire que je ne parle pas beaucoup. De préférences, j'évite de parler pour un rien. Parler pour parler, ce n'est qu'amer à entendre à mes oreilles. Je n'aime pas les gens qui parlent pour rien. Posant mes prunelles brunes, au loin. Le paysage crucial, qui se dessinait devant mes yeux. À m'en dégoûter presque, toujours la même prison à fixer. Je n'avais jamais resté si longtemps dans une prison à mes connaissances. Ça m'en donnait le goût de crier. Crier dans mes pensées, c'est ce que je fais si souvent. Laisser le mal dans ce monde, ce n'est que la vie. Pourquoi mettre une barrière devant eux ? Il n'y a pratiquement plus d'action, ce n'est que l'ennuis totale dans les villes. Mais, pourquoi pensais-je à ça ? Je me torturais moi même, seulement à penser à cela... enfin, une réponse de qualitée...
-Non, aucune.

Enfin. Enfin... c'est ce que je voulais entendre si souvent. Quelqu'un qui ne vient pas me déranger pour une cause ridicule, comme pour un '' paquet de clopes ''. Je ne répondis rien, silencieux à mon habitude. Cette prison allait bientôt me faire perdre la voix. Elle m'avait déjà fait perdre à moitier mes goûts, m'endormir devenait pratiquement impossible. Laisser moi donc ma voix... cette chose, qui me permet de m'exprimer en paroles. Autant amer que clair. Je replace mon regard vers les murs, ces barrières. J'allais me perdre de nouveaux dans mes pensées, des pensées ridicules. Puis, sa voix qui résonne dans mes oreilles... encore une fois.
-En faite, tu m'intrigue.

Elle avait une raison. Mais, une raison qui me dérangeait moins. J'avais déjà entendu, cette phrase. Par tant d'autres gens, mais rarement. Maintenant, ce que j'entendais le plus. C'était que j'étais un monstre derrière les barreaux. Peut-être avaient-ils raison ? Mais, j'aime bien ce surnom... le monstre. Ça me décrit bien... pourtant. Je ne devrais pas l'aimé, mais je ne suis qu'incomprennable.
« Je vois... mais qui es-tu ? »

Invité

Silence. Ce mot m'est tellement familier, il est rassurant, ce silence dans mes oreilles, ce silence dans ma tête, il à toujours été présent, jamais je n'ai parler des masses, avec personne, ni mes parents, ni mes nombreux copains qui finissaient par me rendre folle avec toute leurs question déplacées comme: T'était où, tu faisais quoi. Pour quoi t'es pas resté avec moi?
Jamais je ne leur répondais, et quand il finissaient par être trop dérangeant, je m'en débarrassais.
Sans un mot comme toujours, les geste sont souvent plus compréhensibles que les mots.
Seule ma sœur pouvait me parler sans que je la mette à la porte.
Même si je ne l’aimais pas beaucoup, c'était celle que j'aimais sans doute le plus... Par ce qu'enfin de compte. Elle en venait toujours à l’essentiel, elle ne passait pas par dix milles chemins pour me faire avouer des choses, non, ces questions étaient simple, faciles a analyser, et tellement évidentes qu'on y répondait sans même y réfléchir.
Je pense que c'est ce qui me met à l'aise avec le garçon d'à côté, ses question sont comme celles des enfants, simple, on y trouve toujours une réponse sans devoir se creuser les méninges pour composer un mensonge gros, qui nous sortirait de cette question gênante.
Et le silence qu'il y'a entre chacune de nos questions/réponses est reposant, il n'attendant pas si impatiemment la réponse, et je ne m'attend pas a avoir de nouvelles question.
Parfois c'est simple de ne pas parler. Ca mets les gens mal à l'aise. Moi, ça me met à l'aise. Comme un poisson dans l'eau.
C’est toujours beaucoup mieux que ses cris la nuit quand nous sommes dans nos cellules
« Je vois... mais qui es-tu ? »
Cette question me surprit un peu plus que les autres.
Qui suis-je...
Ce n'est pourtant pas une question dur pour une personne normal.
Je ne suis pas normal, je ne sais pas qui je suis, je ne peu pas définir qui je suis dans une prison ou nos personnalités sont mises à mal.
Tant par l'uniformité de nos costumes, tous les mêmes, pour les hommes, comme pour les femmes. De taille unique d'ailleurs. Il ne se sont jamais dit que les femmes sont plus minces que les hommes hein!?
Que par le fait que je n'ai pas exprimé ma personnalité depuis quelques 3 mois.
Revenons a sa question puisque mon cerveaux s'en éloigne sans que je m'en rende compte.
Je suis donc Abygaelle Stradford... j'ai eu 22 ans il y'a 1 mois. Je suis américaine. J'ai commis plusieurs crimes pour en arriver là. Enfin, crimes. Moi ce qui me plait c'est la torture.
On me traite de tarrée, les gens ont peur de moi.
Mais à mon avis, ma vie ne l'intéresse pas.
Je lui montre le numéro sur mon uniforme.
-Prisonnière 321. Et j'suis Aby.
Ouais, Aby, pas Abygaelle. Je n'aime pas mon nom, je le hais comme je hais celle qui me l'a donné. Aby, c'ets beaucoup plus cour, ça me ressemble plus de toute façon.
Je le fixe sans vergogne, pendant que je lui répond. Avant de retourner mes yeux vers nos surveillants. Nos bourreaux.
Qui n'hésitent pas a nous casser la figure des qu'une simple chose va de travers.
D’ailleurs, ils se son rapproché. Ca n'a pas l'air de leur plaire que nous nous tapions la causette, l'inconnu et moi.
Tant mieux,au moins, ca me plais de les embêter.
Ils doivent penser que notre discutions va tourner en coup de poing.
Je ne leur ferais pas ce plaisir, je ne suis pas d'humeur à ca. Pas aujourd’hui. Je sors tout juste d'isolement.
Je préférais regarder deux autres personnes se taper dessus.
Enfin, je me rends compte que en effet, je suis venue, mais je ne sais pas qui il est non plus. Je ne veux pas savoir grand chose, juste un nom, ou un surnom par lequel le désigner.
-Et toi? T'es qui?
J'ai posé cette question la tête penchée. La première que je lui pose depuis que je suis arrivée. D'un tons plat, sans autant lui laisser penser que je m'en fiche.
Je ne m'en fiche pas.

Je voyais très bien que ses petits gardes à l'esclavage, rôdait proche d'où nous étions. Croyez moi, entre eux et moi, ça ne marche vraiment pas. Un mot pour décrire : Ennemis Jurés. Mon regard perçait le sol un instant, comme pour faire croire que je ne les avaient pas vue. Disont que j'attirais souvent les problèmes. Mais, aujourd'hui je comptais simplement me reposer un peu. Je n'étais pas de grandes formes aujourd'hui, me basculer aurait été facile. Mais, il faut bien dire qu'on garde notre réputation au alentour lorsqu'on sait blesser les autres. '' Ne m'emmerdez pas '' aurait très bien pu être inscrit en gros sur mon front. Mais, je ne suis pas du genre à me détruire le visage. Surtout pas avec de l'encre. Silencieux, je ne dis rien. Dans mes pensées un instant, à confondre le vrai et le faux. Non, pour de vrai... j'ignore ce que je pense réellement. J'entâme trop de sujets dans mes pensées, que pour le savoir je devrais en écrire sur un papier. Écrire, papier ça fait si longtemps que je n'ai pas vue la mine d'un crayon devant mes yeux autant qu'un papier vierge. Écrire n'a jamais été un truc passionnant, mais je pourrais au moins décrire à quel point on s'emmerde dans cette prison. Personne ne nous respectes réellement, surtout pas les gardes. Avec eux, tout doit être suivit à la règle précise de la prison. Mais peu de prisonniers et prisonnières les suivent. Moi, je ne metterais pas à être gentil avec eux... je ne suis pas leur animal de compagnie. Je plaint leurs pauvres chiens. Puis pendant un simple court instant, elle me répond tout en même temps que je relève le regard vers elle. Ça doit être la seule personne avait qui ça n'a pas dérailler en coup de poings. Disont qu'elle n'avait pas l'air de vouloir des problèmes par la suite, et moi non plus. Je n'étais pas dans l'état à jouer avec les nerfs des autres aujourd'hui.
-Prisonnière 321. Et j'suis Aby.

Ça devait sûrement être un surnom qu'elle se donnait. Aby... c'était pas mal tout de même ce surnom. Dans mon cas, on m'appellait souvent '' Shamou '' qui dérouillait en '' Chameau '' et tout le monde sait que je m'énerve à cette simple idée de surnoms. Celui-ci je ne l'aime pas. D'un autre regard, j'avais remarqué l'approche des gardes qui semblaient s'être rapproché prudamment lorsqu'on s'en ne préoccupait. Comme des félins après leurs proies près à bondir à tout moment. Vraiment, ils étaient dans le champ. Ne voyaient-ils pas qu'on était pas de moral à se faire problèmes aujourd'hui. Je crois que non. Je ne faisais que les ignorer, ils n'en valaient pas vraiment la peine aujourd'hui. J'aurais pu très bien les mettres en colère, mais ce moment n'est pas le meilleur. Et ma fatigue ruinerait totalement tout. Tout en revenant sur cette question, j'allais fièrement répondre. Ou plutôt d'un ton basique. Cette question revenait souvent...
« Chui Shame... »

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« Chui Shame... »
Shame, pour quoi ce nom me disait-il quelque chose? C’est étrange, j'avais l'impression de savoir qui il était.
Si seulement il m'avait dit son nom de famille.
Peut-être avais-je lu son arrestation ou autre fait le concernant dans le journal ou je l'avais entendus aux infos, après tout, moi ca y était passé alors, pour quoi pas lui, nous sommes tous aussi dangereux les uns que les autres ici.
De toute façon, si ca ne me revenais pas en mémoire, je ne le saurais jamais, puis-que je ne prendrais pas le risque de lui demander, ca ne se fais pas, et puis je ne le connais même pas alors or de question de lui demander.
Je n'envisage même pas d'en parler aux gardes, je ne m'abaisserais pas à leur parler.
Encore moins de lui.
Et je pense que je me ferais très vite envoyer sur les roses, vu leur regard en cet instant, posé tour à tour sur lui et moi, leurs chiens au aguets du moindre geste suspect de la part de l'un ou l'autre.
C'est la première fois que je vois une réaction comme ca de la pars des gardes.
Bon d'accord, je me bagarre tout les jours, j'ai presque tué 2 mecs, mais jamais il n'auraient réagit comme ca.
Shame serait-il si dangereux que ça?
C'est étrange.
- Je crois que ca ne leur plais pas que nous restions ensemble. Alors ca te dis que continuer rien que pour les emmerder?
J'aimais l'idée d'exaspérer nos gardes rien qu'en restant assise sans bouger le petit doigt, j'en défiais un du regard avec un petit sourire taquin sur les lèvres.
Mes lèvres qui manquaient de rouge à lèvre.
J'attendais patiemment la prochaine commande clandestine pour en prendre un peu, non pas que je voulais être belle ici, mais plutôt que ca me rassure de l'avoir, c'est idiot et psychologique.
Mais bon, on fais ce qu'on peu avec ce qu'on à.
Je tournais yeux vers lui pour voir sa réaction et attendre sa réponse sans vraiment l'attendre.
Je savais qu'il finirait par me répondre d'une façon ou d'une autre, soit en parlant, sois en restant juste la sans bouger, si il partait c'ets que l'idée ne lui plaisait sans doute pas.
Bizarrement je m'attendais à un refus de sa pat, je ne sais pas, ce n'était pas le genre d'homme à être d'accord avec les idées des autres.
Après je pouvais complètement me tromper, c'était fort possible.
Mais mon Esprit commençait se réveiller à l'approche des gardiens, et je ferais tout mon possible pour les emmerder le plus possible, même si je le ferais seule, mais ce serais plus sympa avec Shame.
Aujourd’hui je ne créerais pas de bagarre, bien au contraire, et je crois que crois que les surveillants ne pourront rien nous dire, car il n'y a rien d'écrit dans le règlement dessus.
Je remarquais que mon voisin était perdu dans ces pensées, tandis que mes yeux pétillaient, et c'était mauvais signe pour les hommes qui se rapprochaient de nous mine de rien.

Ô faut-il me réveiller de mon sommeil calme, à une simple approche. Oui, je parle de vous les gardes, vous qui êtes des esclaves dans cette prison. Un simple chiffon qu'on pourrait détruire si facilement, si vos chiens n'étaient pas autant protecteur. Mais, faut-il avoué qu'un chien n'est pas toujours vite à déjouer non plus. Non, j'affirme que c'est toujours eux qui nous déjoues en premier. Le plus souvent. Dans ce cas, je vous observes l'un après l'autre d'un regard peu accueillant, vous maudissant de mes pensées. Vous n'êtes que des marrionnettes et cela ne vous déranges pas ? Vous êtes plutôt étrange, peut-être que je me trompe ? J'ignore, et je ne veux tout de même pas le savoir. Enfermé dans cette prison depuis bientôt un bon bout de temps, dépassant même mon temps limite que je m'étais donné. Vous avez déjoué aussi mon plan, vous êtes content ? Non, non... non ne le soyez pas maintenant. Je n'abandonne jamais... sache gardez ça en mémoire. Oh suis-je votre proie, une proie sans faiblesse... c'est ce que vous ignorez. Bientôt ce sera vous qui deviendrez les proies. J'imagine déjà cette scène, mais il faut que j'évite de rester dans mes pensées. Parce que tout de même, je trouve que vous, vous approchez trop vite de moi. Mon coin où mon prénom aurait du être écrit. Avez vous oubliez ce que j'ai fais ? Mieux vous tenir loin de mon coin, sale bestiole angélique. Racontais-je dans mes pensées les plus profondres et d'habitude les moins disponibles. Je sentais un regard vers moi, même plusieurs. Ceux des deux gardes j'imagine, disais-je en retournant le regard froid vers eux. Qui en fit avancer un d'un simple pas. Je rôdais mon regard vers eux un bon moment, avant de le retourner sur le sol. D'un regard neutre.

- Je crois que ca ne leur plais pas que nous restions ensemble. Alors ca te dis que continuer rien que pour les emmerder?

Emmerder. Ce fut le premier mot qui me fit sourire assez facilement, emmerder les gardes. Excellente idée, ô faut-il proposé quelque chose d'intélligent pour que j'accepte. Je resta un moment, sans mouvement, sans réponse. Mais, était-ce une bonne idée ? Pourquoi me souciais-je de ça ? Je n'ai aucune peur envers eux, ils ne sont que des jouets à mon point de vue. Même si je laissais ma vie pourrir dans cette prison, mon âme serait toujours la même. Je ne changerais jamais, même si on me le supplie. Non je ne pourrais pas, je deviendrais faible aux regards des autres. Je ne serais qu'un vulgaire déchet comme tout ceux qui ont décidés de succomber à la vie. Exactement comme j'ai fais vers mon plus jeune âge, mais c'est terminé maintenant. J'ai mis un point final devant tout ceux que j'aimais, même que... je n'aime réellement personne. Voilà mon vrai visage.

Je sentis son regard se posé sur moi, je me remis aussitôt assez droit en fixant dans les yeux d'un garde qui ne plaisantait pas en s'approchant tout en rôdant pour voir s'il n'y avait rien. Ma voix parvint à répondre à la question de cette chère Aby. D'une voix plutôt amusé, décidément je ne me comprendrerais jamais assez. Était-ce le fait que les gardes eux tournaient toujours autour du pot. Sans rien faire, juste pour voir se qu'il se passe. Une communication inquiétait donc ces sales types qui rôdaient toujours proche de nous. Je suivais du regard, toujours celui qui s'approchait le plus. Façon de dire, '' dégage ''. Mais, je crois qu'il n'en avait pas envie de nous laisser tranquille dans notre coin. Euh, j'ai mal formulé ma phrase, dans '' mon '' coin.
« Emmerder ces sales types ? Je ferais tout pour les emmerder... j'accepte la proposition. »

Étrangement, cette demande m'avait fait rallongé ce que je disais. Mes simples petites phrases, courte. Était devenue à la fois, moyenne. Je retournais un moment le regard vers elle, puis le détournant vers les gardes. Son regard pétillant et mon regard malsain, faisait bonne équipe pour déranger les gardes. Rôdez autour du pot autant que vous le voulez, j'aime bien vous voir ainsi... marmonnais-je d'un ton de voix murmurante.

Invité

Bizarrement, cette fois, j'attendais sa réponse avec impatience, mais je la dissimulais dérrière mon masque de marbre, mon expression blasée de jeune fille qui connait tout, sur tout.
Je regardais les gardes avancer, gagner toujours un peu plus de terrain de façon à nous encercler, comme des mauvaises herbes, qui peu à peu étouffent les plantes du jardin. Les belles roses, et toutes autres fleures.
Non pas que je nous compare à des fleure, enfin, si peut-être justement à des roses.
Belles, et fraiche, mais tellement piquantes et assassines, qui pouvait vous écorcher en un tour de main.
Oui, et ses gardes là voulaient simplement se frotter à nous, et bien, tout ce que je voulais, c'est qu'ils s'y piquent lamentablement, et qu'il pleurent comme des enfants face à nos armes aiguisées.
Je sais qu'ils ont autant besoin d'action que nous pour ne pas s'ennuyer dans cette prison grise et sans intérêt.
Ils aiment les bagarres,enfin non, ils aiment plutôt les interrompre.
Mais là, ils doivent sentir qu'on complote, car, ils se rapprochent avec plus de prudence, d'une démarche féline dirais-je.
Et moi, je continue juste de les suivre avec mes yeux bleu remplis de prudence, même si il en ressort un peu d’excitation, j'aimerais qu'ils attaquent les premier, pour n'avoir qu'à riposter.
Mais aujourd'hui, je suis calme, je ne provoquerais pas. Pas question d'être privée de ma pose plein air.
Je ne vois pas pourquoi ils nous cherchaient des noises, nous avions le droit de rester assis l'un à côté de l'autre, ce n'est tout de même pas défendus.
Je suis presque sur que ca ne l'est pas, puisque les autres ont le droit de parler sans avoir de problème.
C’est peut-être le fait que d'habitude je ne parle à personne. Personne depuis 3 bons mois.
« Emmerder ces sales types ? Je ferais tout pour les emmerder... j'accepte la proposition. »
Sa réponse me surprit.
Elle était longue, et sa voix n'avait pas hésité, il était décidé à le faire autant que moi, il devait détester nos gardiens au moins autant que moi, si ce n’est bien plus.
Un sourire m'échappa, enfin quelqu'un qui me plaisait bien cette prison.
Non, plaire au niveau physique, même si je dois avouer qu'il est très plaisant à regarder.
Je le détaillais un instant de plus près.
Oui, décidément, il était ce qu'on pouvais appeler beau.
Mais, ce n’est pas ca qui me plaisait le plus chez lui, c'était son esprit, il est tout à fais le genre de personne avec qui je m'entends bien d 'habitude. Clair, il ne perd pas son temps à parler, ni a tergiverser, tout comme moi.
-Parfais alors...
Depuis le début j'étais restée à une distance de sécurité raisonnable, à un bon mètre de lui, disons que je n'avais pas empiété sur son espace vital, n'aimant pas qu'on le fasse sur le mien. Et même avec ses distance, les gardes avaient songer que nous pouvions être dangereux.
Je leurs adressais un sourire espiègle et murmura un petit désolé à l'intention de Shame, avant de me rapprocher de lui, jusqu'à ce que nos épaules se touchent, voilà. Une chose que je m'étais promis de pas faire en prison, mais pour faire chier les gardes, je renonce à mes pauvres règles que je m'étais instaurée avant d'entrer ici.
A cet instant un des gardes les plus proches se planta devant nous.
-Qu'est-ce-que vous foutez là tout les deux!?
Sa voix était froide et autoritaire, elle me donnait envie de passer mes mains autour de son cou et de l'étrangler lentement, comme il se devait.
Je ne répondis rien, ils avaient l'habitude, je ne leur répondais jamais lorsqu'ils me posaient une question.
Je laissais donc cet honneur a Shame.
Je détournais lestement les yeux, snobant ce gardien qui m'embêtait.
Je déteste lorsqu'ils viennent nous parler, comme ca, et surtout, nous demander ce qu'on fais. Ca en se voit pas, là on est en train de faire du poney dans la forêt!
Je fixais mes ongles abimés a force de gratter le mur en cellule d'isolement pour enlever la peinture grise équailliées sur les murs

Il faut avoué qu'ils s'approchaient de plus en plus de mon coin, je n'aimais pas ça. J'aurais pu me lever et poser problème, et de n'avoir pas le droit aux récréations jusqu'à un certain temps. Mais, je préfèrais rester calme, mieux vaut simplement les observer d'un regard peu charmant, que de poser problème parfois. Ignorer énerve bien plus que répliquer surtout avec ce genre de gardes. De plus, je n'aimais pas qu'ils posent un regard surtout sur nous. D'ailleurs, j'avais remarqué que c'était notre discution qui les énervaient plus que d'autre chose. Pourquoi toujours vouloir des réponses... était-ce leur ultime but dans nos récréations de savoir ce qu'on fait, de quoi qu'on parle, qu'est-ce qu'on pense. Bref, les envoyer balader n'est pas toujours facile. Ce sont comme des pot-de-colles. Bref, je m'en sors pratiquement bien avec eux, j'ai toujours de quoi pour les envoyer ailleurs. Mais je deviens à cours d'idée, heureusement j'aurais toujours un deuxième plan. Je suivais du regard ceux-ci, ils avaient un pas déterminé à se rendre où nous étions. Ne savant pas qu'ils bravaient en même temps tout ce qui était dangereux. Ils ne se gênaient pas à ne pas nous respecter, nous, nous devions montrer respect envers eux... mais eux avec de la difficulté à nous le rendre. On voit à quel point les gens sont égoïste. La race humaine à toujours été dur à comprendre, pensais-je un instant dans mes pensées pendant peu de secondes. Décidément, je ne pouvais plus penser bien longtemps par leurs approches un peu trop en vitesse. C'était comme les chats et les souris. Tout en fixant ailleurs, mais d'un autre côté je savais que dans quelques minutes ou moins... ils seraient déjà devant nous à nous poser des questions. Un soupire profond qui transperçait ce petit silence court. C'est alors que sa voix suivit par la suite.
-Parfais alors...

Le silence reprit possession de mes pensées un instant, moi non plus je me gênais pas à relever le regard vers les gardes pour les fixer d'un regard froid à vouloir les repousser. Ne comprennaient-ils pas le message de mon regard ? Parce qu'ils n'avaient pas l'air à s'éloigner. Bref, c'était sûr qu'ils se ficheraient de moi et de mon regard. Il fallait dire que je ne me tennais d'habitude avec personne. Il était rare de me voir parler avec quelqu'un, était-ce cela qui les dérangeaient. Sûrement. Ça me plaisait pas vraiment de les voir s'approcher d'un pas prudent vers nous. Si c'était pour pas qu'ont s'en apperçoivent, ils venaient d'échouer d'avance. D'ailleurs Aby m'avait marmonné un '' désolé'' au début j'avais pas compris, mais lorsque qu'elle s'était rapprochée jusqu'à toucher mon épaule j'avais très bien compris pourquoi. En même temps je dois vous dires que ce contacte m'avait fait sursauté légèrement, personne ne s'était autant approché de moi. Je ne pouvais pas dire que j'aimais ça, ni que je détestais. Ça restait comme simplement neutre. Je devais avoué que j'aimais resté seul dans mon coin, mais ça ne pouvait pas être toujours comme ça. Puis d'un moment à l'autre, on se dit que ça allait arriver... un garde avec décidé de se mettre devant nous avec un regard questionneux. Un petit grognement négatif face au garde, encore quelqu'un pour nous énerver... ils ne nous lachais jamais ceux-là. Pire que des pot-de-colles je dirais. Puisqu'ils étaient pratiquement toute une journée sur nous.
-Qu'est-ce-que vous foutez là tout les deux!?

Cette voix qui semblait froide et surtout bien directe envers nous. Ça m'avait aussitôt déclancher mon système colérique, ôser me parler ainsi... c'était bien sans respect. D'ailleurs ça ne regardait personne ce qu'ont foutaient là, et de plus avaient-ils des yeux pour voir qu'ont parlaient il y avait quelques minutes environs. Mes mains formant des points, heureusement que j'étais désormais capable de me contrôler. Je n'avais pas envie de repasser où j'étais passé il y avait quelques mois à mon arrivé. Quand j'étais incapable de me contrôler de cette colère. Je le regardais d'un regard froid et à faire comprendre que j'étais écoeuré de le voir. Même après un minimum de quelques secondes.
« Nous ne serons pas la source de vos questions... »

Avais-je répondu d'une voix sincère et d'un ton méprisant. J'avais remarqué qu'il n'avait pas été très enchanté d'entendre ce que j'avais dis. Je voyais très bien qu'il se contrôlait de ne pas me prendre par le collet de l'uniforme pour se faire comprendre qu'il voulait une réponse. D'ailleurs, j'aurais sûrement pas pu éviter de ne pas répliquer. Alors, il avait bien fait. Je regardais surtout le regard des autres gardes qui attendaient patiament que l'autre garde devant nous réplique à ce que je venais de dire. J'avais fais un rire moqueur suite à ma phrase, j'aimais bien mettre la honte vers eux... c'était amusant de les voir réagir ensuite...
- Ne joue pas avec ma patience, répond à ma question.
« Je ne joue pas avec ta patience, je la déjoue... »

Voilà ce que je lui avais lançé en pleine face, il avait affiché un air coléreux. Idiot, murmurais-je envers lui. Le plus pire c'était qu'il l'était idiot...

Invité

J'écoutais sans le montrer la conversation entre les deux hommes, une joute verbale dont la première manche avait été gagné par mon compagnon de galère.
Mais ce n'étais qu'une manche, pas la bataille, et les gardiens n'étaient pas près de nous lâcher comme ca, et vu l'air qu'avait celui qui avait parlé, ca ne lui avais absolument pas plus la façon dont il lui avait répondus.
Pourtant, il à été gentil de mon point de vue, plus que gentil, je sais que moi par exemple, je n'aurais pas hésité dans un de mes bons jours ou j'ai bien dormis, de lui arracher la langue pour m'avoir parlé comme ca.
Mais non, pas aujourd'hui, aujourd'hui, je suis fatiguée de faire le spectacle, alors pour une fois que ses affreux gardiens venaient faire de la provocation.
J'ai aimé la phrase qu'a dit Shame.
« Je ne joue pas avec ta patience, je la déjoue... »
C'est une pique bien trouvée, pas trop provocante, mais si intelligente, à la hauteur de ce à quoi je m'attendais.
Je retombais dans mes pensées profondes.
J'aurais aimé être au moyen âge, en cet instant, pour régler ceci d'un simple combat à cheval et d'une lance.
Chaque bon mot aurait été une lance dans la gorge.
Et vue la répartie de ses messieurs qui nous surveillaient, je pense que le prisonnier à mes côtés et moi même aurions pu gagner au la main, nous aurions transpercé la gorge de cet homme et l’aurions regardé mourir.
Tiens, mes propos obscures refont surface, ca dois bien faire 6 bon mois que je n'ai pas eu envie de tuer quelqu'un pour pas grand chose.
SI seulement j'avais quelque chose à tailler pour planter ce garde. Comme celui de l'asile d'il y'a quelques année, ah j'ai aimé son regard implorant quand j'ai enfoncer encore plus ma lame dans sa chaire.
On ne dirais pas, mais sous ma peau blanche, il y'a des muscles, et j'aime à m'en servir.
J'observais l'expression du garde, décontenancé et un peu mal à l'ais,e le pauvre, il n'a pas souvent du aller à l'école lui, trouvera-t-il quelque chose à répondre?
Je restais épaule contre épaule avec ce chère Shame, à deux on parait plus soudé, même si j'ai remarqué son sursaut quand je l'ai touché, étrange, un mec comme lui n'a pas l'habitude des contacts? j'aurais pourtant parié le contraire, bon d'accord, il parait solitaire , mais à mon avis, d'autres jeunes filles avec sans doute pas les mêmes intentions chastes que moi ont déjà du l'approcher non?
Quoi que je ne cracherais pas non plus sur les muscles qui doivent se cacher sous son uniforme.
Mais passons, je ne suis vraiment pas venue ici pour ca!
Je continue d'observer le garde pensant à sa famille a lui, sa femme qui doit angoisser tout les jours, ses enfants qui doivent aussi se demander si leurs père va revenir ce soir, et dans quel état.
Et ils ont raison de s'inquiéter, a leurs place je n’espérerais même pas le revoir, sachant à qui il a à faire tout les jours.
Ils verront un beau jour,s hope, papa il reviendra dans un cercueil, un couteau dans le coeur .
Enfin là, nous aurons encore de nouveaux ennemis.
Mais bon, des gosses de 15 ans, ca devrais aller!
Le garde resta un moment à chercher ce qu'il devait dire pour répondre à s apique de Shame.
- Évite de me parler comme ca, tu sais ce qui t'attend sinon, l'isolement!
Un sourire belliqueux se dessina sur son visage, il tourna les yeux sur moi, la p'tite bonde qui ne disais rien depuis le début, et j’accueillis son regard d'un magnifique sourire carnassier.
-Il ne faut pas une raison autre que "Parlait dans la cour" pour nous foutre en isolement?
Son visage se décomposa.
Bas ouais mec, y'a pas que toi qui te fais tellement chier que t'as appris le règlement de la prison par coeur!

(et désolée pour le retard ^^' )

Ce silence pendant que j'observais ce garde. Un sourire peu aimable à décripter, mon regard à faire celui qui trouvait ce moment ennuyeux. Ne trahissant par mon silence dans mes pensées, pendant que j'observais celui-ci. Un regard menaçant envers moi ? Avais-je bien vue, j'avais laissé un petit rire lorsqu'il m'avait fait ce regard. Je crois qu'il n'avait pas vraiment aimer '' mon sens de l'humour bien placé ''. Il semblait penser à ce qu'il allait dire, pendant que moi je retombais lourdement dans mes pensées, mes prunelles qui se partageaient une partie du sol, resilencieux suite à ce rire envers le garde. Puis relevant lentement mon regard devant moi pour le laisser sur le garde. Qui nous regardais d'un air mécontent, il semblait un peu pensif à ce qu'il allait dire. Et je le comprennais, avec moi c'est toujours dur de répondre surtout lorsque je plaçais des bonnes phrases à vous rendre sans mot par la suite. Mais il ne rechercherait pas bien loin, pour nous balancer une phrase qui n'en valait même pas la peine. Pendant ce temps, je fixais les alentours, les autres prisonniers qui se parlaient dans les recoins de la cour. Il semblait vouloir une excuse, de ma part. Mais, je restais de nouveaux muet. Rien à faire lorsque je suis muet, je suis muet jusqu'à ce que je décide de parler. Et j'avais déjà une bonne idée pour le faire redevenir encore plus colérique. J'aimerais tant pouvoir voir une lame lui trancher la moitié du cou juste pour le voir souffrir le martyr. Juste pour ça, juste pour pouvoir voir le sang couler le long de son cou. Voir cette souffrance dans ses yeux, voir ses minutes se compter avant sa mort. Ah que ça me manque... c'est juste horrible à penser, que je ne puisse pas pouvoir faire ça, car je n'aurais simplement plus accès à la cour. Pendant un vrai long moment, jusqu'à peut-être ne jamais pouvoir revenir ici. Mais, c'est bien ce que je disais, il allait dire quelque chose de simplement idiot comme son portrait.
- Évite de me parler comme ca, tu sais ce qui t'attend sinon, l'isolement!

J'avais vue son petit regard supérieur sur moi, je fixais désormais le sol. Un petit sourire malin au coin des lèvres, juste pour cette simple raison... l'isolement serait refusé. On voyait à quel point on employait des sans-cerveaux... c'était incroyable. Son regard me quitta un instant, pour prendre place vers la prisonnière postée à côté de moi. Elle était silencieuse depuis un bon moment, je savais très bien qu'elle allait dire quelque chose... soit maintenant soit bientôt...
-Il ne faut pas une raison autre que "Parlait dans la cour" pour nous foutre en isolement?

Avant qu'il ne prenne parole, je le coupa de justesse. Tout en dévoilant une phrase qui n'allait certainement pas aimé. Puisque c'était comme le ridiculiser face aux autres derrière lui... j'avais dis d'une voit calme toujours avec ce même sourire provoquant, sans relever le moindre regard en la direction du garde.
«Tsss... ils ont employés un sans-cerveau... »

HS -> Désolé pour le mien aussi... il n'est pas vraiment '' bien '' et '' intéressant ''.

Invité

Après avoir placé ma petite réplique sans grave conséquence, je suis retombée dans ma léthargie profonde, fixant mes baskets blanches, la seule chose qu'on m'avait laissé gardé, et j'en suis bien contente, je crois que je n'aurais pas supporté de porter des chaussures protées par d'autres personnes avant moi, c'ets totalement pas hygiénique.
J'en étais à la dans mes réflexions très profondes, je crois que j'ai épuisé le stock de de choses intelligentes a penser, je dois faire une pause.
Qui dit pause dit cerveau en pause aussi. Qui dit cerveau en pause dit qu'il me reste plus que mon instinct.
Et de quel mon instinct? Ah oui, celui d'une tueuse en série, c'est vrai que c'est pas mal.
J'ai doucement levé des yeux du sol pour les dirigés vers le garde en face de moi et je suis restée le fixer.
Après j'ai entendus la réplique de Shame fuser.
«Tsss... ils ont employés un sans-cerveau... »
Et à mon grand bonheur je sens que le garde commence à devenir rouge de honte et tourne les yeux vers ses collègues pour avoir leurs approbation.
Ceux-ci hochent doucement la tête, alors celui qui est devant nous laisse trahir un petit sourire de triomphe sur ses lèvres.
-Écoutes mon garçon, on ne se moque pas des gardes comme ca... Alors, les autres sont d'accord, on va dire que vous avez fais quelque chose de grave et on va vous enfermer tout les deux en isolement pour quelques bonnes semaine, et si vous protester on allonge la peine...
Son tons suffisant commence a réveiller mon impatience , je sais très bien que quoi qu'on fasse on va se retrouver ne isolement, avec le témoignage de 6 gardes, même en n'ayant levé que le petit doigt on aurais finis dans cette cage noir.
Je tourne lentement les yeux vers mon voisin de galère, finalement j'aurais peut-être pas du venir lui parler ca lui aurais éviter de finir dans le trous avec moi. Je ne sais toujours pas ce qu'il a fait, mais il n'a pas l'air décidé à réagir, moi personnellement tant qu'à finir a l'isolement, autant l'avoir mérité, je vais pas me laisser enfermer sans avoir fais souffrir l'homme qui se trouve devant moi.
J'espère juste qu'il n'a pas d'enfants en bas age qui l'attende pour faire l'avion ou jouer à la poupée a la maison, sinon ils pourront l'attendre un bon moment je pense, je ne suis même pas sur qu'il revienne.
Et si il a une femme?Vu sa tête je suis presque sur qu'elle le trompe, moi c'ets ce que je ferais sans hésiter une seule seconde.
Je chuchote doucement a Shame:
-Shame... T'as p'têtre pas envie de bouger, mais moi je compte pas me laisser faire, t'es avec moi?
Je lui montre la fine lame de rasoir dans ma main dérrière mon dos discrètement pour ne pas que le garde s’aperçoive de quelque chose que j'ai caché depuis le début de ma séquestration serré entre ma chaussette et ma cheville.
Je sais que le garde connait nos dossier par cœur, et qu'il ne se doute absolument pas que je cache quelque chose, car je me suis toujours débrouillée sans arme, juste avec mes petits poings.
J'attends patiemment la réaction de l'homme assis à mes côtés, continuant de fixer le garde qui porte sa main a sa matraque méfiant.
Dans ma tête trotte une chanson, je ne me serais jamais doutée de me souvenir de cette chanson pendant un moment pareille, mais depuis que j'ai décidé de bouger, Come on Eileen passe en boucle dans mon cerveau.
Je ne laisse aucune émotion passer sur mon visage pour ne pas nous trahir.

» Hey l'infirmière, toi et moi on se ressemble... (Ashley et Abygaelle)
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