Je tiendrais ma promesse Papa...

Directrice vénérée Messages : 42 Date d'inscription : 26/12/2012

Nina Hardness

Je tiendrais ma promesse Papa... Manon11

Informations

Nom Complet : Nina Elizabeth Hardness
Surnom : L'oeil de glace
Date de Naissance : le 13 avril 1988
Nationalité : Américaine
Orientation Sexuel : Hétérosexuelle
Poste : Directrice

Derrière l'écran

Comment a-tu découvert le forum : Par ma merveilleuse cousine
Comment le trouve-tu : Peu ordinaire ? Original ? Très intéressant ? Les trois mon capitaine.
Tes disponibilités : Dès que je pourrais

Physique

« Directrice de prison. Je suis directrice de prison. ». Voilà ce que je me disais en fixant mon reflet dans le miroir de mon bureau. Pâle, d’une pâleur cadavérique. C’était l’éclairage de cette prison qui me donnait ce teint, j’avais habituellement un joli hâle couleur crème. Mes cheveux bruns encadraient mon visage, tombant jusqu’aux épaules, rendant mon teint encore plus blafard. Tout ici était morne et vide. Même dans mon bureau, situé au sommet de la tour, décoré chaleureusement, on pouvait sentir le souffle froid et vide des âmes emprisonnées plus bas. J’eu un frisson qui descendit de ma nuque jusqu’au bas de ma colonne. Concentration. Il fallait que je me concentre, je n’étais pas là pour m’apitoyer sur le sort des détritus qui peuplaient ces murs. Je me concentrais sur mon reflet. Depuis combien de temps n’avais-je pas esquissé un sourire ? Je fis un effort, et tentais d’enclencher mes zygomatiques, mais le pli de ma bouche tentant de sourire me parut bien faux. Malgré mon air froid, j’étais indiscutablement belle. J’avais tout ce qu’il fallait pour plaire aux hommes. Une silhouette élancée, de longues jambes, et une poitrine généreuse. Cependant, mon regard froid comme la glace les éloignaient tout en les intriguant. Ils étaient à la fois incroyablement attirés et apeurés par mon allure. Mes yeux d’un bleu-gris fascinants suffisaient à glacer n’importe qui, d’où le surnom que j’entendais souvent murmurer quand je passais dans les couloirs de la prison « œil de glace ». Ma bouche se tordit en une moue de petite douleur, en comprenant ce que je venais de m’avouer en regardant mon reflet : J’étais belle, mais personne n’osait m’aimer.

Caractère

-Nini, Pourquoi es tu toujours comme ça ?
-Ne m’appelle comme ça Christie, tu sais bien à quel point ce surnom m’insupporte !
- Je le sais… Avant tu l’aimais bien…
-Avant. C’est loin, avant. Alors arrête.
Je regardais son visage boudeur, irrité que je la gronde encore comme une enfant. Il avait été pourtant urgent que je détourne son attention, afin de ne pas répondre à sa question : « Pourquoi es tu toujours comme ça ? ». Je ne voulais pas répondre, pas durant cet après midi shopping censé donner le sourire à ma sœur. Elle n’allait pas bien, et elle m’inquiétait. Son fiancé était distant, et elle se sentait délaissé. Je me sentais de plus en plus coupable en voyant son visage triste, car moi-même je ne passais pas beaucoup de temps avec elle.
-Nina, ne crois pas que tu vas m’avoir de cette façon. Je t’ai posé une question, et j’aimerais bien que tu y répondes. Pourquoi es tu toujours comme ça ?
- Comment ça, « comme ça » ? Je ne vois pas de quoi tu parles Chris.
-Tu ne vois pas de quoi je parle ? Non mais tu te fiches de moi !! Pourquoi tu ne parles pas ? Pourquoi tu ne souris pas ? Pourquoi regardes-tu les gens de cette façon, de ce regard givrant, pénétrant ?! Qu’est ce qui cloche chez toi ? Où est passé la grande sœur souriante et rieuse qui me poussait sur la balançoire pendant des heures quand nous étions enfants ? Que t’es t-il arrivé, Nini ? On dirait que tu es en deuil, mais en deuil de quoi ? Oui c’est ça, tu es en deuil, sauf que c’est toi qui parais morte. Je sais que tu n’es pas comme ça. Je sais que tu n’es pas aussi dure que tu veux le montrer. Je te connais, depuis toujours, et je sais qui tu es. Tu caches ta faiblesse, tu caches ta douleur. Tu ne dis rien, mais tu dois pleurer souvent en haut de ta tour, dans cette prison cauchemardesque. Comment se fait –t-il que tu ais accepté ce métier ? Ce n’est pas un endroit pour toi… Tu es trop fragile pour supporter cela. Pour supporter les crimes de tout ces gens. Ton esprit est faible, au fond, je le sais. Tu es faible, fragile.
-Tait toi Chris !!! Je ne suis pas comme ça je ne suis pas FAIBLE !
Mes yeux lançaient des éclairs, malgré la douleur qui les habitait. A aucun moment je ne l’avais trompé. Elle me connaissait… Je n’étais peur être pas aussi dure et froide que je le montrais. Mais comment pourrais-je laisser ma douceur me gouverner, quand je dirigeais le pire enfer qui existait sur terre ?

Histoire

Nina, 13 ans. En plein hiver, dans un petit village d’Alaska.

Des coups résonnaient sur la porte, que nous avions pourtant bloquée avec des rondins de bois. Nous entendions les craquements, qui indiquaient que notre stratagème ne durerait pas longtemps, et que la porte allait bientôt céder, laissant entrer les hommes.
-Caches toi, Nina, et caches ta soeur et ton frère !!
-Où Papa, où dois-je me cacher ?!
-Je ne sais pas !! Mais dépêches toi !!!
Mon père me regarda un instant, il vit mon air paniqué, et comprit que je n’y arriverais pas s’il ne me rassurait pas. Il s’assit rapidement à genoux devant moi et pris mon visage entre ces mains en coupe.
-Ecoutes moi attentivement ma chérie. Tout va bien se passer. Je te demande juste de te cacher avec ton frère et ta sœur par précaution, ensuite, nous reviendrons vous chercher. Tu es grande, tu vas trouver une bonne cachette, d’accord ? Je compte sur toi.
Il me fixait, d’un œil anxieux, et j’acquiesçais. Je ne pouvais pas décevoir mon père. Ma mère descendit l’escalier à toute vitesse, en me tendant mon petit frère, que je blottis dans mes bras. Il me scrutait avec ses grands yeux de poupins, et ses petites mains serraient fort mon pull. Je pris la main de ma petite sœur, qui était agenouillé à mes côtés, et je les emmenais dans le fond de la maison, dans le placard que ma mère aimait tant, et qui recelait tous ces ouvrages de couture. Je priais Christie de rentrer dedans, et de s’y blottir, puis j’y entrais à mon tour, tenant le bébé dans mes bras. Au moment où je refermais le placard sur moi, j’eus le temps de voir mon père me sourire, et ma mère nous envoyer un baiser. Puis ce fut l’obscurité. Dès cet instant, les coups sur la porte devinrent plus violents, et elle ne tarda pas à lâcher, dans un terrible craquement de bois. Je suppliais ma sœur de se boucher les oreilles, et de fermer les yeux, en se chantant une chanson intérieurement. Elle m’obéit sans broncher. Je blottis le petit Tom au creux de mon épaule. Lui qui était d’habitude si braillard, semblais avoir comprit que le moindre de ses pleurs nous serait fatal. Quant à moi, je ne pu ni fermer les yeux, ni me boucher les oreilles, tant l’horreur de notre situation m’effrayait. J’entendis ma mère hurler, puis j’entendis des voix d’hommes, et les râles de mon père. Puis les rires. Les rires de ces tueurs, de ces hommes. Je crois que, de tous ces moments d’horreurs, ce qui m’a le plus marqué, ce sont les rire sadiques des tueurs, heureux d’avoir anéanti ma famille.
Puis après, ce fut le silence. Un silence interminable. Je ne savais pas où était passé ces hommes, s’ils étaient sortis ou non, s’ils fouinaient dans la maison. Je n’osais pas sortir, mais je crevais d’envie d’aller voir mon père, pour lui dire que je lui avais obéi, que j’avais réussi à protéger les petits. J’avais envie de me persuader que tout allait bien, comme il me l’avait dit, que ce n’était qu’une mauvaise blague, qu’un mauvais rêve, et que personne au monde ne pourrait nous faire du mal. Les gémissements de mon père vinrent pourtant troublés mon rêve éveillé…
- Ni…na … Nina… Viens…
Ma sœur était toujours en train de se boucher les oreilles, je lui attrapais les mains, et lui demandait de rester là le temps que je revienne, en tenant le petit. Elle m’obéit, terrorisée, et prit le bambin entre ses bras tremblants. Elle était si petite… Puis je sortis en vitesse du placard, refermant l’a porte derrière moi, et je fis face à la scène macabre. Ma mère gisait sur le dos, couverte de sang. Elle avait apparemment reçu de nombreux coups de couteau, ce dernier était posé près d’elle, luisant de rouge. Il lui manquait un doigt, là où elle portait habituellement sa bague de diamant. Elle avait sans doute refusé de la donner aux meurtriers, c’était un cadeau de mon père, ils n’avaient eu d’autre choix que de la prendre par la force… Je détournais mes yeux d’elle, je ne voulais pas voir ce qu’ils avaient pu lui faire subir de plus. Mon père était allongé près d’elle, il respirait encore. Il était lui aussi criblé de coups de couteaux, son visage était tailladé, je distinguais à peine ses yeux sous le filet de sang qui masquait son visage. Je m’agenouillais en vitesse près de lui.
-Papa ?! Papa, tu m’entends…
- Ni…na… Promets-moi… Une seule chose…
Il parlait dans un murmure, des grosses larmes se mêlaient au sang de son visage. Je ne savais si c’était lui ou moi qui pleurait…
-Oui papa, tout ce que tu veux…
- Promets-moi de tout faire… pour qu’aucun évènement comme celui-ci ne se reproduise… Promets-moi d’empêcher tous les criminels de sévir… Promets-moi… de veiller à ce qu’ils soient punis…
-Je te le promets papa, je te le jure.
- On n’a pas le droit de détruire … une famille…
Ce furent les derniers mots de mon père. Après cela, je me relevais, mes genoux couverts de sang. Je détournais les yeux de mes parents, voulant chasser à jamais ces images de mes souvenirs. J’avais l’impression d’être en dehors du monde, déconnectée, éloignée de se que je venais de vivre. Les petits, les petits, il fallait que je m’en occupe. J’accourais vers le placard, fit sortir ma sœur, prit le bébé dans mes bras, et les entraînèrent vers la sortie sans les laisser un seul instant jeter un coup d’œil sur la pièce sanguinolente, sur le corps de nos parents mutilés. Arrivés dehors et dans la neige, le froid nous pris de courts. La neige de ce jour là me marqua particulièrement. Elle correspondait tout à fait au froid glacial que je sentais en moi, et qui ne me quitta plus. Avec les petits, Nous nous précipitâmes chez nos voisins les plus proches qui s’occupèrent de nous à partir de ce jour là.
Je n’oubliais jamais la promesse que j’avais faîte à mon père. Je fis tout ce qui était en mon pouvoir pour la tenir. Je brisais toutes les portes qui m’empêchaient d’honorer ce que je lui avais promis. Aujourd’hui, mon père pouvait être fier de moi, du haut du paradis. J’étais la directrice de la pire prison du monde, qui recelait les pires criminels. J’étais la directrice de l’enfer.
On n’a plus le droit de détruire une famille, je te le promets Papa.

Félicitations !
Tu es validé(e) !

Welcome in Hell !.

Hey tu sais quoi ? T'es validé(e) ! Tu peux désormais rp comme bon te semble ! Mais tout d'abord, je t'invite à passer ici pour recenser ton avatar. Une fois cela fait, tu peux demander un rp !

Bon jeu à toi !

PS : Félicitations Manonette pour cette fiche sublime, j'ai hâte de découvrir cette directrice ! Mouahaha !

Bienvenue sur le forum !